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Faut-il avoir peur de la reconversion professionnelle ?

Écrit par Lou

Publié/mis à jour le 23 Avr. 2024

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De nos jours, la reconversion professionnelle est devenue une étape courante dans le parcours professionnel des Français. Que vous soyez en poste en entreprise ou en reprise d’activité c’est pour beaucoup une nouvelle opportunité ! 

Que ce soit pour trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, pour suivre une passion longtemps négligée, ou tout simplement pour évoluer vers un domaine plus enrichissant : la reconversion peut être une opportunité d’enfin redéfinir sa carrière. Cependant, cela peut aussi être un processus intimidant et compliqué lorsqu’on se demande : mais par où commencer tout ça ? Faut-il donc avoir peur de la reconversion professionnelle ?

Nous traiterons donc l’intégralité des aspects et implications d’une reconversion professionnelle pour vous guider véritablement dans ce processus et être un véritable conseil en évolution professionnelle !

Retrouvez tout nos conseils pour votre projet de reconversion et de développement des compétences !

Reconversion professionnelle : état des lieux 

Avant de savoir s’il faut en avoir peur ou non et gérer les défis d’une reconversion, il est important de faire un état de lieux de la question de la réorientation professionnelle cette année ! 

  • 87 % des salariés se disent prêts à changer de métier d’après une étude réalisée par l’IFOP en avril 2023.
  • Sur les 31% de cadres portant un projet de reconversion vers un autre métier seulement 8% ont entamé les démarches nécessaires d’après l’APEC.
  • 60% des reconversions ne sont pas radicales : les cadres s’orientent majoritairement vers des métiers proches de leur métier actuel.
  • Un sentiment général de “difficulté associée à la reconversion” est noté dans ces études
  • 2 millions de français ont changé de métier durant les 5 dernières années, avec une véritable hausse post covid ! 
  • Le premier argument qui motive une reconversion pro’ est la quête d’un meilleur équilibre pro-perso
  • La solution privilégiée pour mener à bien sa reconversion est de passer par la formation professionnelle

On pourrait encore vous exposer des dizaines de points tant les études menées mettent en exergue les tendances de la reconversion professionnelle. S’il faut en retenir quelque chose, ce serait que pour beaucoup l’idée est là, mais pas encore la pratique

Également, il est important de noter que la quête de sens dans son travail est  bien réelle et que des leviers permettent de suivre son projet sereinement. Aller vers une nouvelle compétence, un nouvel emploi, un nouveau métier est à la portée de tous et la suite de cet article vous aidera à y voir plus clair : formations, aides, mythes et réalités. 

Il ne faut pas avoir peur de la reconversion professionnelle : on passe presque tous par là à un moment donné !

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Les mythes de la reconversion professionnelle 

Souvent fantasmée, pleine de “si j’avais”, “dans une autre vie j’aurais pu” et de doutes, parlons de ses mythes ! C’est le moment de les debunker un par un : 

  • “Ce n’est plus de mon âge”

Alors oui, pour devenir astronaute ou chirurgien neurologue, ça risque de prendre un peu de temps (quoique, pas impossible !) mais pour tous les autres métiers ce n’est jamais hors de portée quel que soit votre âge ! Tant que notre cerveau est stimulé, il est possible de se reconvertir : nous sommes littéralement programmés pour en tant qu’humains. Bien que l’envie de se reconvertir passé la cinquantaine diminue, la possibilité est là, et vous serez traité pareil que les autres. 

  • “Mon job idéal ou rien si je le fait”

Si le processus assurait d’atteindre son emploi idéal en 2 semaines : on occuperait tous notre emploi idéal c’est certain. Lors du processus, votre parcours vous amènera sans doute à passer par différents niveaux de responsabilités et différents métiers avant d’atteindre le graal ultime. Et puis le jour où vous serez en poste dans votre métier idéal : promis, vous en trouverez un nouveau qui vous fera de l’oeil ! 

Finalement, c’est tant mieux car c’est ainsi qu’on reste stimulé ! 

  • “Je veux retrouver ma passion”

Alors oui et non pour ce mythe : seulement 20% des personnes seraient capables d’identifier clairement leur passion. Alors c’est une chose de l’identifier, c’est encore autre chose de garder cette “passion” lorsqu’on doit le faire plus de 8h par jour avec des objectifs de performances derrière. Pour certains, la réponse sera un grand oui, pour d’autres il sera plus convenable de le garder au stade de simple passion : cela dépend des profils ! 

  • “C’est pour l’équilibre pro/perso si je le fait” 

Comme on le dit souvent heureusement, ou malheureusement, la seule constante dans la vie c’est que ce ne sera jamais constant ! Autrement dit, quel que soit le métier vers lequel on se tourne, on ne signe pas pour vivre la même journée chaque jour. Quand bien même on s’ennuierai. Si le processus permet majoritairement d’améliorer cet équilibre, la seule personne qui peut en être garante, c’est vous, et pas un type de métier ! 

Les aides à la reconversion professionnelle 

Selon votre profil, votre situation, votre emploi/entreprise actuelle, le type d’accompagnement souhaité, l’expérience, les évolutions souhaitées : selon qui vous êtes, il y a forcément un ou plusieurs financements pour votre reconversion professionnelle : 

Le Compte Personnel de Formation (CPF)

Sans doute le service le plus connu, pour financer une formation professionnelle ou un bilan de compétences (voir même un permis de conduire !). Toutes les personnes actives en bénéficient : employés, indépendants, demandeurs d’emploi de l’entrée dans le monde professionnel jusqu’à la retraite. Le montant disponible dépend évidemment de la situation de chacun :

– Les salariés disposent de 500 euros par an, avec un plafond de 5 000€ pour 10 ans.

– Les personnes non qualifiées et les personnes handicapées disposent de 800€, avec un plafond de 8 000€.

– Les personnes qui travaillent à temps partiel disposent d’un crédit calculé au prorata des heures travaillées.

– Pour y avoir accès il faudra donc activer votre Identité Numérique de La poste, une démarche qui est bien plus rapide qu’on pourrait le penser ! 

Vous souhaitez faire financer une formation avec votre CPF ? Nous avons le tuto parfait pour vous aider !

Le CPF de transition

Cette aide permet de suivre une formation en conservant son poste actuel ainsi que son salaire ! La formation demandée ne doit pas forcément être en lien avec le poste occupé. Le bénéficiaire peut même s’absenter de son poste pour la suivre, tout en continuant à percevoir son salaire. 

Destiné aux personnes actuellement salariées, il s’agit d’une aide à laquelle vous pouvez prétendre en ayant l’accord de son employeur et en justifiant d’une activité salariée pendant 2 ans (pas forcément consécutives) dont une année dans la même entreprise ! 

En termes de rémunération :

  • si son salaire est < ou = à 2x le SMIC, il touche le même montant
  • si son salaire est > à 2x le SMIC, il touche 90 % du montant habituel de sa rémunération si la formation dure un an, et 60 % si la formation est plus longue

La promotion par alternance (Pro-A)

Il s’agit d’un dispositif à destination des salariés avec un niveau inférieur à la licence à suivre pendant leur temps de travail. Celui-ci a pour but d’encourager vers la reconversion professionnelle, mais également vers un projet de transition professionnelle pour changer d’emploi, ou évoluer au sein de la même entreprise. 

Durant l’intégralité de sa formation, le bénéficiaire touche donc de l’intégralité de son salaire. Vous pouvez trouver tous les détails de ce dispositif par ici !

L’Aide au retour à l’emploi formation (AREF)

À destination cette fois-ci des demandeurs d’emploi, d’après les services publics français, vous pouvez prétendre à l’AREF si : 

Quel est son montant ? Le montant de l’AREF ne peut pas être inférieur à 22,61 € par jour.

La Rémunération des formations de France Travail (RFPE)

Toujours à destination des demandeurs d’emploi, la RFPE est une rémunération de France Travail (anciennement Pôle Emploi) versée durant la formation professionnelle. 
Qui y a droit ? 

– Les demandeurs d’emploi et les adhérents au contrat de sécurisation professionnelle qui, lors de leur entrée en formation, n’ont pas de droits ouverts à l’ARE, à l’ASP ou à l’ATI.

– L’ensemble des bénéficiaires du RSA

Quel est son montant ? Le montant versé de la RFPE est calqué sur la rémunération des stagaires de la formation professionnelle. Selon la situation le montant varie donc entre 211,20€ et 723,36€ (pour les travailleurs handicapés, un plafond est fixé à 2040,74€). 

Attention : la durée de versement de cette aide couvre la durée de formation et ne peut pas excéder 3 ans pour une même formation. 

La Rémunération de fin de formation (RFF ou R2F)

Attribuée par France Travail, cette aide est mise en oeuvre pour les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail qui suivent une action de formation validée et financée par France Travail.

Vous pouvez donc en bénéficier si : 

  • Vous êtes inscrit à France Travail sur la liste des demandeurs d’emploi

ET

Quel est son montant ? Son montant journalier est le même que celui de l’ARE ou de l’ASP perçu lors de la dernière date de vos droits à cette allocation.

La Remise à niveau des compétences par France Travail

Lors d’une candidature, si vous ne possédez pas encore toutes les compétences requises pour la future position à pourvoir, vous pouvez bénéficier d’une aide financière pour vous mettre à niveau. Les entreprises qui permettent cette remise à niveau le précisent généralement dans leur offre de travail avec la mention « Action de formation préalable au recrutement » ou « Préparation optionnelle à l’emploi ».

Le but est de vous former au métier au mieux avant la prise de démarrer. 

L’Aide à la mobilité de France Travail

Cette allocation peut être accordée notamment si vous êtes demandeur d’emploi inscrit à France Travail et permet la prise en charge de tout ou une partie des frais de déplacements, de restauration et d’hébergement. 

Si vous vous rendez à un entretien d’embauche qui n’est pas dans votre secteur, ou à une formation éloignée du lieu de résidence, voir même si vous participez à un concours. 

Vous y avez droit si vous êtes demandeur d’emploi mais que vous ne touchez pas d’allocation chômage, si vous êtes créateur/repreneur d’entreprise dans le cadre d’une reprise d’emploi ou si vous touchez une allocation chômage/ARE inférieure ou égale à 31,59€/jour. 

Attention : votre entretien d’embauche doit se situer à plus de 60 km aller-retour ou à 2 heures de trajet aller-retour du lieu de votre lieu de résidence.

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Les raisons qui motivent une reconversion professionnelle

Globalement, ce sont des sentiments plutôt négatifs qui motivent le démarrage du processus ! Négatifs évidemment, à l’égard de la situation constatée dans son emploi avant d’effectuer sa reconversion : 

  • Ennui global sur les missions effectuée, le manque de stimulation est souvent cité
  • Le manque de sens dans son travail qui est un besoin absolument nécessaire dans la mesure où on passe énromément de notre temps de vie au travail
  • Les accidents du travail malheureusement très courants, une aptitude peut mener à arrêter son activité de longue date et revoir ses ambitions : c’est le moment de faire le bilan et élargir ses horizons pour aller vers une nouvelle situation professionnelle
  • Les grossesses qui ne sont évidemment pas négatives mais qui représentent un moment crucial dans la vie de tout individu et qui impose parfois une remise en question de son rythme de vie, ses envies et son emploi du temps 
  • Le manque d’équilibre de vie, nous en parlions plus tôt mais il s’agit des principales motivations : l’envie de trouver un équilibre entre sa vie pro et sa vie perso, en faisant des choix qui sauront améliorer cette balance
  • La stagnation du salaire quand on est autour d’un même montant depuis longtemps, avec peu de possibilités de l’augmenter comme on le souhaiterais 
  • L’envie d’évolution de son poste quand on souhaite rester dans son domaine d’activité mais en faisant évoluer son poste actuel vers d’autres horizons ou accéder à un poste au sein d’une même entreprise
  • Travailler pour soi est un rêve qui fait souvent peur mais qui donne pourtant envie : travailler pour son propre compte et pas pour celui de quelqu’un d’autre 

Ces sentiments négatifs qui motivent la reconversion des professionnels est directement liée à la peur de beaucoup de se reconvertir. 

On associe ces sentiments négatifs au processus de changement de métier, au lieu de le voir comme ce que c’est : une solution pour palier à ces sentiments négatifs. 

Quand on est fait le bilan, les sentiments négatifs des motivations sont vraiment à distinguer du processus qui mène à un nouveau projet professionnel !

Les différentes manières de se reconvertir

#1 : La méthode douce

Si vous êtes plutôt dubitatif quant à votre reconversion professionnelle, nous vous conseillons d’avoir recours à un plan plutôt doux. 
Il s’agit de conserver son emploi actuel en se mettant à mi-temps, en débloquant 1 ou 2 jours de travail par semaine pour vous concentrer sur votre nouvelle activité. 
Pour beaucoup, il s’agira de se mettre en auto-entreprise sur cette deuxième partie de semaine pour constituer des contacts, un portefeuille client et faire le bilan sur cette expérience.

Nos conseillers formation recommandent particulièrement cette stratégie pour les nouveaux arrivants sur un secteur d’activité qui souhaitent conserver leur situation financière grâce à leur emploi occupé.

#2 : Lors d’une reprise d’activité

Une période de chômage peut être le moment parfait pour bénéficier des financements à la reconversion proposés par France Travail : c’est le moment de construire son portefeuille de compétences, se faire accompagner et se former. Nous conseillons d’aller vers les organismes de formations souhaités directement pour avoir plus d’informations sur leur processus d’admission pour faire un retour vers votre conseiller France Travail et accélérer le processus ! 

#3 : Evoluer dans son entreprise

Réaliser qu’on souhaite changer de voie oui, mais dans la même entreprise ? c’est tout à fait possible ! N’hésitez pas à échanger avec votre recruteur vis-à-vis des besoins de votre entreprise sur le poste convoité, comment vous pouvez y accéder et de venir, vous-même avec des solutions de formation pour. C’est une méthode assez douce pour exercer le métier souhaité !

#4 : La méthode brusque

Pour les plus audacieux d’entre vous, la méthode brusque peut être adaptée : il s’agit de quitter complètement son emploi pour suivre son plan de formation et aller vers un nouvel avenir professionnel. 
Audacieux oui, mais soyez prudents ! Avant de quitter votre job, il est crucial d’avoir un plan : vers quel métier vous souhaitez aller, en combien de temps, comment vous former, quels centres de formation, vers quelles entreprises vous souhaitez aller, etc. Il y a une petite liste de questions auxquelles il convient de répondre avant d’entrer en action !

Une fois cette condition remplie, c’est parti !

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Quelles erreurs à éviter lors d’une reconversion professionnelle ?

Avoir peur c’est souvent être angoissé de faire des erreurs plutôt qu’une peur réelle de ne pas réussir sa reconversion professionnelle, à la place des traditionnelles “questions à se poser” pour sa reconversion, nous vous proposons un top des choses à ne pas faire aka : les erreurs à éviter lors d’une reconversion professionnelle : 

  • Ne pas prendre le temps de se connaître : explorer ses passions, ses intérêts, avoir une réflexion autour de ce qu’on aime niveau professionnel, ce qu’on aime pas, le type de missions qui nous stimule, le rythme qui nous convient, etc. 
  • Ne pas noter nos raisons de nous reconvertir : pendant le processus il est important de pouvoir se souvenir de pourquoi on fait tout ça, c’est une source de motivation qui sera plus qu’utile lors de moments de creux !
  • Penser qu’il est trop tôt ou trop tard : nous en reparlerons dans quelques lignes, mais on est jamais trop jeune, trop vieux, trop mûr ou trop junior pour envisager une reconversion, c’est aussi pluriel qu’il y a des situations ! 
  • Ne pas se renseigner sur la réalité du marché du travail : mener des recherches sur les secteurs qui recrutent, sur quelles compétences clé, dans quelle région c’est absolument nécessaire.
  • Ne pas mettre en place un plan de formation : votre plan de développement de compétences rime avec formation professionnelle et pour ce faire, rien de mieux qu’un plan clair, mesuré, avec ce que vous imaginez en terme de financement de la formation et la durée envisagée
  • Oublier de tester le métier souhaité : comme quand on est petits “on ne peut pas dire qu’on aime pas si on a pas goûté” c’est pareil pour le monde professionnel, il faut absolument tester son futur métier pour savoir si cela convient réellement à nos attentes ; les capacités d’évolution sur le job en question, ses opportunités passent par un test !
  • Tout faire tout seul : faire appel à un conseiller, un mentor, un coach, aller vers des recruteurs et prendre ce qui est bon en terme de conseils en évolution professionnelle, c’est la dimension sociale qui fera du bien au plus individuel ! Se faire accompagner, c’est la clé. 
  • Penser que tout va être gratuit : oui, des allocations sont mises en place de même que des coups de pouce pour booster vos accès à la formation, mais pour satisfaire des objectifs d’augmentation de salaire à plus long terme, il y aura forcément des moments durant lesquels vous allez apprendre, être en recherche et vous ne serez alors pas payés ou en tout cas pas autant qu’auparavant ! Promis, ça paye sur le plus long terme mais sur le moment T : ce n’est pas 100% gratuit 
  • Sous estimer les compétences requises : pour les fonctions visées, il convient de se renseigner notamment avec des fiches de postes actuelles sur les compétences demandées en ne les négligeant pas de même que l’expérience exigée sur ces compétences !   

Grâce à l’ensemble de ces ressources et ces réflexions, si vous évitez ces erreurs changer de vie, de profession, sera vraiment plus aisé pour vous ! 

Quand effectuer une reconversion professionnelle ?

On en a déjà parlé plusieurs fois : le mythe de se dire que “c’est trop tard”, “c’est trop tôt” ou encore : “ce n’est pas le moment”. Il s’agit d’un des grands freins à ce type de projet pro’. 

Alors, avant tout : n’attendez pas la crise pour vous reconvertir. Il vaut mieux prévenir que guérir donc attendre d’être à bout, se retrouver sans ressource c’est la pire stratégie à adopter.

Si l’idée est là : c’est qu’il faut la creuser en s’interrogeant. Sur les raisons qui nous y poussent, sur les outils à notre disposition, sur la voie que l’on souhaite suivre, est-ce qu’on veut basculer vers la fonction publique, le secteur privé, veux-t-on construire une nouvelle carrière, veux-t-on ajouter des qualifications pour une meilleure insertion professionnelle ? 

Promis, aucun organisme ne vous claquera la porte à cause de votre âge, on vous encouragera plutôt à vous tester, prendre connaissance des financements auxquels vous avez droit.

Il n’y a donc pas de “bon” ou de “mauvais” moment pour mener à bien votre projet ! 

L’échec lors d’une reconversion professionnelle 

La principale source d’échec dans ce type de démarche est due au manque de préparation du projet. 
Préparer son projet de manière presque militaire : c’est s’assurer de la mise en oeuvre de tout le nécessaire.

Pour vous permettre d’éviter un échec amer, il s’agit d’imaginer votre parcours de formation, préparer vos évaluations durant celui-ci et vous armer pour votre recrutement avec vos portfolios, CV à jour et une préparation aux futurs entretiens. 

L’échec n’est pourtant pas synonyme de fin, alors on en convient, oui, cela donne un coup au moral, et si c’est le cas sollicitez votre entourage pour vous soutenir. 

Dans le cas d’un échec, cherchez en la source précise, et solutionnez cette cause pour ne pas la reproduire, c’est en faisant des erreurs qu’on apprends ! 

Alors certes, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais le principal reste de ne pas s’isoler ! Rejoignez des groupes sur les réseaux qui traitent de votre activité, rendez-vous dans de coworking, des salons : en quelques conversations vous vous rendrez vite compte que les personnes qui ont le plus de succès dans la vie active ont fait eux aussi face à de gros échecs. 

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Gérer les doutes et les incertitudes

On dit que le savoir est une arme : c’est pareil pour notre cas ! 

Pour gérer les doutes et les incertitudes quant au processus il vaut mieux en savoir un maximum, mettre de côté un maximum de ressources pour maîtriser ce nouvel environnement. 
Listez l’intégralité des potentielles contraintes que vous allez rencontrer pour les prévenir au mieux. Heureusement, vous n’êtes pas le premier à vous engager dans ce processus et des milliers de témoignages existent pour pouvoir évaluer si l’importance que vous donnez à ces doutes et ces incertitudes est bien justifiée. 

C’est normal de douter, l’accepter c’est déjà les digérer en partie. Dans la mesure où il est permis de douter sur le parfum de la glace qu’on veut en été, c’est un sentiment tout à fait normal et humain ! Le tout est de le rationaliser autant que possible pour retrouver le sentiment de sécurité et d’assurance. 

Toujours bien s’entourer et ne pas rester seul dans cette démarche c’est la clé : les réseaux sociaux sont alors une très bonne nouvelle ! Des communautés bienveillantes vous aideront à prendre en assurance et à vous motiver : si les autres y arrivent, il n’y à aucune raison que vous non ! 

Par exemple, nous avons la communauté @avantjetaisprof à destination des anciens de l’éducation nationale qui ont osé un parcours de changement de métier ! 

A l’ère du numérique : opportunités et défis 

On le sais tous : on est totalement à l’ère du numérique ! Là où certains pourraient voir une source de blocage dans leur projet, les recruteurs y voient une véritable opportunité !

Ce n’est plus le futur mais bien le présent ! 

#1 : Une demande croissante 

Avec la digitalisation d’énormément de produits et de services, il y a un véritable manque de professionnels formés dans le milieu et sur tout type de missions ! Devenez une ressource pour les entreprises du digital et assurez vous de trouver un emploi bien plus facilement. 

#2 : Les doubles compétences sont demandées 

Particulièrement intéressant dans le cadre de notre sujet aujourd’hui, celles et ceux venant de domaines d’activité très différents des métiers du digital et du numérique sont très recherchés. Ces doubles compétences et les capacités qu’elles vous confèrent feront véritablement la différence sur un marché qui recherche des profils pluriels.

#3 : Des salaires attractifs 

N’hésitez pas à tester avec une simple recherche, les métiers du digital et du numérique proposent des salaires particulièrement attractifs, de manière accessible dés le niveau junior. 

#4 : Le télétravail 

Particulièrement impactant pour les professionnels cherchant un meilleur équilibre pro/perso : le télétravail est presque obligatoire dans les entreprises du numérique ! Ce qui vous ouvre également le champ des possibles vis-à-vis de certaines contraintes géographiques : certains emplois sont disponibles en 100% télétravail.  

#5 : De l’innovation et de la créativité 

Travailler dans des entreprises du numérique c’est s’assurer de devoir être innovant et faire preuve de créativité : tout bouge très vite et il faut être force de proposition, se mettre à la page ! 

Le défi principal vis-à-vis de l’ère du numérique

Pour certain le numérique est un gros mot : presque un ennemi ! Faites en plutôt votre ami, car promis une fois qu’on s’y est formé et habitué c’est un gain de temps fabuleux. Ce n’est pas pour rien que la majorité de la population fait une utilisation quotidienne de ses outils ! 

Les branches du marketing, des réseaux sociaux, du développement web, de la rédaction ou encore de commerciaux sont en recrutement constant ! Il ne reste plus qu’à voir selon vos intérêts personnels pour choisir la branche du numérique qui vous conviendra le mieux. 

Les secteurs porteurs en reconversion pro’

D’après les derniers rapports sur l’emploi en France, nous vous avons préparé une petite liste des métiers qui recrutent le plus, vers lesquels se tourner en 2024 !

Devenez un actif recherché et spécialisé ! 

Voici un petit condensé de ce. que nous apprend Maformation.fr

Les métiers de l’informatique et du digital 

  • Expert en cybersécurité
  • Consultant SEO
  • Graphiste
  • Copywriter
  • Webdesigner
  • Chef de projet digital 
  • Data Scientist
  • Développeur administrateur 

Les métiers de l’environnement et de la transition écologique

  • Chargé de mission en énergies renouvelables
  • Poseur de panneaux photovoltaïques
  • Paysagiste
  • Technicien de traitement des déchets

Les métiers du bien-être 

  • Aide-soignant
  • Infirmier
  • Masseur kinésithérapeute
  • Diététicien

Le métier de commercial est moins recherché cette année à l’instar des métiers de l’hôtellerie-restauration et de ceux de l’artisanat ou encore du BTP ou un nombre de places important est à pourvoir ! Ces métiers peuvent pour la plupart être exercés dans la fonction publique ou dans le secteur privé. 

Les compétences clé du digital

​On vous le disait, le digital c’est le secteur le plus porteur quand on envisage son projet de reconversion pro’ ! Si on parlais des compétences clé pour ce domaine d’activité ? 

Le référencement naturel : SEO 

​Maîtriser le référencement naturel, c’est un peu comme être un magicien de l’algorithme de Google ! Le but étant, par des techniques précises de faire remonter nos pages dans les résultats des moteurs de recherche. 

On vous en parle en détail dans notre top des qualités à avoir pour maîtriser le SEO

Le graphisme 

Le métier de graphiste est aussi varié qu’il y a de couleurs dans un arc-en-ciel ! Maîtriser les outils de la suite Adobe Creative Cloud c’est s’assurer de pouvoir créer des milliers de logos, de visuels, de chartes graphiques : donner vie à tous les designs possibles et imaginables. 

On vous en parle en détail dans notre top des qualités à avoir pour être graphiste !

Le copywriting 

Les métiers de la rédaction web sont devenus absolument nécessaires pour toutes les entreprises qui espèrent acquérir des prospects sur le web ! De la rédaction d’articles de blog, de pages produits, de page d’information, etc. 

Etre copywriter c’est finalement être un véritable magicien des mots ! On vous en parle en détail dans notre top des qualités pour être copywriter !

Ce que Webmyday fait pour vous accompagner 

Vous êtes décidé à suivre une formation professionnelle ? 

Nous aidons les professionnels à se reconvertir vers la voie du freelancing, de l’auto- entreprise ou simplement vers les entreprises dans un domaine qui vous intéresse vraiment ! 

Mais plus globalement, nous formons les futurs super-héros du digital de demain !

Avec une formation 100% éligible à tout type de financement, vous bénéficiez : 

  • Un suivi personnalisé avec 1h/semaine en tête à tête avec un formateur professionnel du domaine choisi 
  • Une formation à votre rythme : entièrement à distance vous suivez les cours en e-learning sur la plateforme académie et réservez votre séance en fonction de vos disponibilités quelle que soit votre région d’origine
  • Un accompagnement pédagogique accru avec notre équipe customer care là pour vous soutenir et vous répondre à tout moment pour éclaircir tout questionnement : votre interlocuteur privilégié 
  • Un certification enregistrée au Répertoire Spécifique vraiment reconnue en France qui permet la validation des acquis et qui vient enrichir votre CV ! 
  • Une communauté d’entraide pour vous soutenir, interagir avec d’autres apprenants qui avancent avec vous professionnellement
  • Une formation de 3 mois complète avec vos accès à l’intégralité de vos cours et à votre communauté à vie !
  • Un conseil pédagogique sur l’orientation dés votre appel découverte avec notre équipe admission pour vérifier que tous vos attendus seront satisfaits et que vous avez le profil pour nos formations ! 
  • Deux cours collectifs mensuels accessibles à vie : nos formateurs organisent des cours sur toutes les thématiques qui vous intéressent avec tous les alumnis Webmyday exclusivement !

Rejoignez-nous en faisant financer votre formation et apportez LA grande valeur ajoutée à votre parcours qui fera de votre reconversion un succès ! 

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A PROPOS DE L’AUTEUR

Lou Kassori

Chargée de communication chez Webmyday depuis plus d’un an, je me charge de la planification de l’ensemble des contenus à produire en externe et de certaines communications interne avec nos apprenants ! Ayant une appétence pour les domaines du web depuis mon adolescence, j’apprécie les missions de rédaction, d’organisation ou encore de création pour nos réseaux ou notre blog !

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